Ticha-Ticha attend le retour de Michael, l’homme de sa vie. Michael revient, mais pour s’installer avec Penda, la fille de Ticha-Ticha…
Fait de chair et de possession, l’amour dialogue avec la mort. Une langue pulsionnelle et abrasive, un chant de vengeance et de passion pour dire les brûlures irrémédiables de l’âme et du corps.
extrait :
1. Here1
Cette beauté animale
Sexy-chic
Ses cheveux défrisés
Ses yeux en amande
Ce petit nez droit
Cette bouche ronde
Ses lèvres pulpeuses
Cette silhouette longiligne
Ses jambes interminables
Ce regard naïade qui vous vomit en pleine gueule cette mine XX
Ses yeux vous les sentez comme des bijoux
Regardez-la encore
L’oeil serti
Ses oeillades à craquer à baver dans le caleçon
C’est elle
Notre Ticha-Ticha
Se nomme Ticha-Ticha
Elle
Aime qu’on l’appelle Ticha-Ticha
Elle
Joue la sirène avec ce sourire rose vif pas sincère
Elle
Coupe ses ongles
Elle
Il y a ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas.
Ce qu’on sait au pire des cas on le sait on cherche pas à savoir on le sait.
Ce qu’on ne sait pas au pire des cas on le sait pas on cherche à savoir parce qu’on ne sait pas.
Ça ne sert à rien de faire semblant de dire
qu’on n’a pas
alors qu’on a
fait.
Dire qu’on n’a pas cassé le verre alors qu’on a cassé le verre si on sait au fond de soi qu’on a cassé le verre rien ne sert de dire qu’on a pas cassé le verre.
Si on casse le verre et qu’au fond au plus profond de soi on sait qu’on a cassé le verre quoi de plus normal de dire oui oui on a cassé le verre oui oui c’est moi j’ai cassé le verre ne pas dire non non c’est pas moi j’ai pas cassé le verre alors qu’on sait au fond au plus profond de soi oui oui on a cassé le verre.
Il y a comme cette histoire de verre entre Michael du moins il y avait entre Michael et moi parce que je sais plus s’il y a s’il y aura quelque chose entre nous. Il a cassé le verre et il ne voulait pas dire qu’il a cassé le verre. Si on sait qu’on ne peut pas dire oui oui c’est moi quand on fait quelque chose pourquoi le faire ?
Ça finit toujours par nous retomber en pleine gueule nos actes (bons ou mauvais) qu’on les reconnaisse ou pas. Ça ne nous quitte pas. Ça nous rattrape toujours.
(…)